Il n'y aura pas de NFT dans S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chernobyl au final !

Il y a de nombreux débats en cours sur le sujet des NFT dans le jeu vidéo (jetons non fongibles en français). Si vous ne connaissez pas le concept, ce sont des droits numériques sur des items dématérialisés qui peuvent être achetés ou revendus, souvent avec la compagnie prenant un pourcentage sur la transaction. Tandis que certaines firmes y voient une excellente nouvelle manière d'exploiter économiquement les joueurs, ces derniers préfèrent (comme toujours pour la plupart) que l'industrie se concentre davantage sur la qualité du divertissement et le gameplay plutôt que privilégier leur attention sur la monétisation.

Ubisoft a été la cible de nombreuses critiques pour cela et ça a été ensuite au tour de GSC Game World après l'annonce dans la semaine que S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chernobyl serait doté des fameux NFT. La critique de cette décision a été violente, ce qui a poussé la compagnie à s'excuser sur Twitter (ce qui a été désormais supprimé). Mais les excuses n'ont fait que jeter de l'huile sur le feu, rendant la grogne des joueurs que plus virulente. Le développeur a désormais fait volteface comme vous pouvez le lire sur Twitter :

« Chers Stalkers,
Nous vous avons entendu. Sur la base des commentaires que nous avons reçus, nous avons pris la décision d'annuler tout ce qui concerne le NFT dans S.T.A.L.K.E.R. 2. Les intérêts de nos fans et joueurs sont la priorité absolue de l'équipe. Nous créons ce jeu pour que vous en profitiez quel qu'en soit le prix. Si vous vous en souciez, nous nous en soucions aussi.

Avec amour,
L'équipe GSC Game World. »

Une preuve qu'il ne faut pas se retenir de manifester votre mécontentement, de manière respectueuse bien sûr. Il faut se rappeler que c'est aussi ainsi que le pay-to-win a été supprimé dans Star Wars Battlefront II et conduit une réflexion mondiale. Nous ne pouvons que féliciter GSC Game World d'avoir su écouter les plaintes des joueurs et être revenu à la raison, un exemple que nous aimerions être plus souvent suivi.