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Kena: Bridge of Spirits

Notre test de Kena: Bridge of Spirits

Le premier titre du studio Ember Lab est une réussite, mais il est (très) loin d'être irréprochable...

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Kena: Bridge of Spirits nous agréablement surpris quand nous avions pu le découvrir il y a un an. A l'instar d'Overwatch, son aspect visuel nous a rappelé le style Pixar, et la qualité générale semblait profiter au mieux de la puissance de la PlayStation 5. Cette dernière a maintenant presque un an (même si sa disponibilité particulièrement restreinte) et ses possesseurs peuvent enfin jouer à Kena: Bridge of Spirits, après de multiples reports...

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Kena, héroïne éponyme, est une jeune fille qui aide les âmes en peine à résoudre des problèmes les empêchant de franchir le pas vers leur nouvelle vie. Très tôt dans l'aventure, nous arrivons dans un village reculé au fin fond d'une forêt regorgeant de petits esprits piégés. Équipée de son bâton magique, c'est la mission de Kena de les aider dans un monde rendu gris et terne par la décadence, et où des esprits menaçants se dressent sur son chemin. Le récit est assez simple et sort rarement des sentiers battus, mais la narration est néanmoins satisfaisante. Même si quelques imperfections demeurent à ce sujet-là.

A commencer par les cinématiques, qui ne tournent qu'à 24 frames par seconde et sont en format letterbox. C'est quelque chose qui personnellement m'a réellement gêné et m'a paru restrictif. Si vous décidez par la suite de passer en mode performance, qui offre 60 images par seconde, vous découvrirez des cutscenes hachées et souvent moins jolies que les phases de gameplay.

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Kena: Bridge of SpiritsKena: Bridge of Spirits

Malheureusement, les lacunes du jeu ne se limitent pas à la narration, mais englobent aussi les combats. Le système est assez simpliste et rappelle celui de Star Wars Jedi: Fallen Order ; vous pouvez choisir entre porter des coups légers ou violents, parer ou esquiver les attaques. Au final, les combats paraissent assez inutiles et appuyer frénétiquement sur les boutons suffira à éliminer votre adversaire. De plus, j'ai souvent l'impression de simplement agiter mon bâton dans les airs. Un problème qui vient en partie de la piètre qualité sonore de l'expérience qui ne retranscrit pas suffisamment bien ce qu'il se passe à l'image.

Ces lacunes nous rappellent qu'il s'agit seulement du premier essai d'Ember Lab, un studio issu du monde de l'animation. Les combats ne sont pas très compliqués ni sophistiqués et, même après avoir augmenté la difficulté, je n'ai pas trouvé que les combats soient particulièrement plus aboutis.

Kena: Bridge of Spirits est truffé de bugs, dont certains ont heureusement déjà été corrigés par Ember Lab. Mais même après la sortie de la mise à jour, des bugs sont venus ruiner mon expérience de jeu. Par exemple, à deux occasions je me suis retrouvé complètement coincé après avoir ouvert un coffre et j'ai dû recharger ma sauvegarde. Un autre bug m'a coincé dans une sorte de glissade et m'envoyait dans les airs à chaque fois que je pressais le bouton « sauter ». Le jeu n'est pas non plus infesté de bugs mais il y en a assez pour m'énerver et ruiner le jeu.

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Kena: Bridge of Spirits

La critique semble négative jusqu'ici. Mais rassurez-vous, Kena: Bridge of Spirits reste une bonne expérience. En plus de ses graphismes de toute beauté, l'exploration est ici captivante et brillante. Dans grâce magnifique monde très vaste, on a envie de résoudre chaque puzzle. De nombreux secrets sont également disséminés ci et là, et cela vaut souvent la peine de revisiter des endroits pour pouvoir accéder à des trésors inaccessibles auparavant. La conception est tout à fait exquise et il est difficile de ne pas vouloir ramasser chaque petite pierre.

Il faut savoir ici prendre son temps et regarder autour de soi pour trouver une énigme à résoudre, laquelle pourra vous aider plus tard dans votre parcours. Ce paysage de conte de fées regorge d'esprits qui ont besoin de votre aide, et de trésors qui n'attendent que d'être trouvés. Ceux-ci peuvent ensuite être utilisés pour débloquer des améliorations pour les batailles ainsi que de mignons couvre-chefs pour vos petits compagnons noirs.

Rappelant les anciennes pépites de la Nintendo 64 et de la Nintendo Gamecube, comme The Legend of Zelda: Majora's Mask et Star Fox Adventures, Ember Lab ne fait peut-être rien de nouveau dans le genre. Mais le studio y ajoute une touche unique.

Kena: Bridge of Spirits

Kena: Bridge of Spirit m'a néanmoins laissé sur ma faim. Les bugs et les combats peu engageants m'ont en effet quelque peu rebuté, mais j'ai heureusement eu beaucoup de plaisir avec Kena et ses fidèles compagnons : les Rot. Si l'on considère qu'il s'agit du premier titre d'Ember Labs, c'est un début prometteur pour la suite de son parcours vidéoludique. D'autant que le prix est un peu moins élevé que d'ordinaire pour une production aussi ambitieuse ; vous en aurez pour votre argent avec une aventure qui dure une dizaine d'heures (si on ne traine pas en chemin).

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07 Gamereactor France
7 / 10
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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