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Mutant Year Zero: Road to Eden

Mutant Year Zero: Road to Eden

C'est l'histoire d'un canard, d'un cochon et d'une jeune femme qui entrent dans un bar...

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Dux et Bormin sont des mutants envoyés dans la Zone à la recherche de rebuts et d'objets pour soutenir l'Arche, un refuge pour la dure réalité qu'est devenu notre monde. Si vous êtes renseigné sur le jeu, vous savez probablement déjà que Dux est le canard mutant (ou canard colvert si vous voulez être précis) et Bormin, le sanglier. Le jeu se déroule dans une version post-apocalyptique de la Suède. En fait, à en juger par les drôles d'écritures des panneaux de signalisation que nous avons vu, le jeu se déroule sur la côte ouest, près de Göteborg.

Mutant Year Zero: Road to Eden est basé sur le jeu de rôle classique suédois Mutant sorti en 1984 (qui a également donné naissance à la version de science-fiction Mutant Chronicles). Il s'agit plus spécifiquement de sa dernière édition Mutant Year Zero, de 2014, qui remonte le temps jusqu'à la catastrophe qui a changé le monde.

Comme vous vous en doutez, l'histoire est un élément clé du jeu. Le récit se développe constamment à travers les conversations entre les personnages, les notes que vous découvrez dans la Zone ou quand vous retournez à l'Arche et parlez avec l'Ancien. Après quelques niveaux, nous avons rencontré le troisième membre de notre équipage, Selma, une mutante aux traits humains plus reconnaissables.

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Road to Eden n'est pas un de ces jeux où vous pouvez juste vous jeter dans la mêlé en espérant que tout se passe bien. C'est une question de préparation. Vous devez vous faufiler derrière les ennemis et les éliminer silencieusement sans alerter les autres personnages à proximité. Comme dans n'importe quel jeu où l'ennemi est en surnombre, foncer tête baissée n'est pas une bonne stratégie. Il faut être à l'affût des opportunités avant d'être repéré et se cacher pour ensuite surprendre ses adversaires.

Il serait aisé de dire qu'il s'agit là d'un "Xcom avec des mutants", il n'en est rien. La manière dont la furtivité et l'exploration en temps réel fonctionnent, même si le combat est basé sur le tour par tour, distingue Mutant Year Zero: Road to Eden des jeux de stratégie de Firaxis. Nous dirions qu'il y a plus de ressemblance avec des titres comme Commandos et Desperados si vous tenez aux références.

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Pour ce qui est du gameplay, les actions se déroule en deux phases : les déplacement libres et l'action. Le joueur peut ainsi tourner autour des ennemis jusqu'à trouver l'endroit parfait pour attaquer. Une fois le combat engagé, un système de tour par tour s'enclenche jusqu'à l'élimination de toutes les menaces alentours. La capacité "Overwatch" vous permet de surprendre les ennemis qui passe dans votre champs de vision. Cependant cette fonctionnalité
est généralement inefficace si votre cible est trop loin de vous. Les chances sont aussi minces qu'elles le seraient si vous tirez sur l'ennemi pendant votre tour. Vous pouvez améliorer ces chances en gagnant plus de terrain ou avec une arme plus précise. Mais quand même, se mettre à couvert et utiliser l'Overwatch n'est pas la meilleure tactique. Vous allez probablement manquer des tirs, dépensez des munitions pour rien et recharger plus souvent (et donc gaspiller vos points d'action). Overwatch n'est pas une solution de facilité qui pousse à se montrer plus agressif.

Vous débloquerez également très tôt la possibilité d'attirer l'attention de l'ennemi sur vous. Avec un personnage suffisamment équipé, vous pourrez donc faire diversion et laisser le reste de l'équipe partir sur le flanc. Des objets, comme les grenades par exemple, sont intéressants et diversifie les choix d'actions. Un Molotov fait des dégâts avec le temps et vous permet de bloquer l'accès à une zone. Il y a aussi une grenade à fragmentation qui endommage directement l'ennemis mais également sa position de couverture. Grâce à ces quelques mécanismes en apparence simples, il y a une richesse de profondeur à explorer et à exploiter.

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Les ennemis se présentent sous différentes formes. Il y a des goules dont les dialogues font froids dans le dos. Ils ont l'intention de faire tomber l'Arche pour se régaler de ses habitants. Parmi les ennemis les plus intéressants, il y a le chaman qui, s'il n'est pas éliminé rapidement, peut appeler des renforts qui vous submergeront en un rien de temps. Les chasseurs ont quant à eux une grande précision à longue portée. Il y a aussi les Medbots qui ranimeront les ennemis tombés et vers la fin de la démo, nous sommes tombés sur une unité de soutien extrêmement puissante qui a la capacité de renforcer une autre unité. Ajoutez à cela les Pyro (qui lancent des Molotovs à une fréquence alarmante), les Bouchers (unité de mêlée), les Maraudeurs (unité à distance) et vous avez de quoi faire ! Pour combattre, vous trouverez des armures et des casques dans des coffres disposés un peu partout, ainsi que des armes et des pièces d'armes. Ces dernières seront utiles pour améliorer votre arsenal à l'Arche. Il y a aussi des add-ons qui permettent d'améliorer vos personnages, en fonction de vos besoins.

La progression des personnages vous permet d'ajouter des mutations, des capacités puissantes avec des temps de recharge, mais aussi des points de vie ou des slots de grenades supplémentaires. Mais ce n'est pas tout : la découverte de certains artefacts vous permettront d'obtenir des avantages importants au Pripps' Bar, à l'Arche. Il n'y a malheureusement pas beaucoup de choix, les arbres de compétences sont assez simples, mais avec vos différents équipements vous pouvez adapter Bormin, Dux, et Selma selon vos préférences.

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Nous avons rencontré quelques problèmes techniques au cours de la démo, la plupart d'entre eux étant dus à des "tabulations" et à une résolution de jeu différente de celle que nous utilisons habituellement. Des problèmes mineures qui devraient être rectifiées avant le lancement. Nous avons noté aussi quelques pépins sonores, mais la bande son est globalement très réussie.

Comme vous vous en doutez, les trois difficultés sont des expériences très différentes. Sur "facile", la santé de vos héros revient après chaque combat, ce qui facilite grandement la gestion de votre medkit. En normal, votre santé est reconstituée à 50 % et donc perdre inutilement de la santé peut s'avérer difficile à gérer pour la suite. Les trousses de médicaments sont relativement peu nombreuses et coûteuses au magasin. Il y a aussi un mode Iron Man pour les gens à la recherche d'un vrai défi : une seule sauvegarde, pas de seconde chance.

Cela dit, les trois à quatre heures que nous avons passées à jouer en mode normal ont été un véritable défi, mais ce qui est positif, c'est que chaque échec nous a permis d'aborder la rencontre suivante différemment. C'est le genre de jeu où chaque petit avantage compte, où vous allez prendre votre temps avant de choisir si ce tir à 50% est la bonne solution. Les niveaux offrent beaucoup de couvertures, des terrains surélevés et des aménagements intéressants, mais en réalité, il vous faudra rester hors de vue aussi longtemps que possible.

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