En 2014, le gouvernement du Royaume-Uni a mis en place des allègements fiscaux pour les fabricants de jeux vidéo, qui pouvaient démontrer une pertinence culturelle dans leurs jeux. Ce soutien financier a été adopté à bras ouverts par les studios dans tout le pays.
Si les jeux proposent un intérêt culturel donc, et que la société qui développe les jeux en fait la demande, l'équivalent du fisc britannique leur reverses une parties des impôts qu'ils ont payés.
Depuis le lancement du programme, 230 millions de livres sterling ont été reversées à plus de 770 développeurs. Les 345 réclamations faites l'an dernier, qui équivalent à 480 jeux, ont entraîné un remboursement global de 105 millions de livres sterling, soit environ 118 millions d'euros.
Le PDG de TIGA, Richard Wilson, a commenté : " L'industrie du jeu vidéo s'est révélé globalement résiliente face à la turbulence économique du Brexit et aux incertitudes entourant les tarifs commerciaux. Cela ne veut pas dire que nous puissions perdre de vue la place qu'occupe le Royaume-Uni. Il reste leader dans le monde pour créer des jeux vidéo, mais nous avons encore du chemin à faire et nous pouvons faire plus. "
Peut-être que ces mesures pourront donner quelques idées au gouvernement français, et qui sait, donner à l'avenir une place plus importante à la France dans la création du jeu vidéo.