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Paris Games Week 2018 : L'heure du bilan

La 9ème édition du salon parisien s'est achevée ce mardi.

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"On arrête la session de jeu". C'est sur ces mots prononcés par une exposante exténuée, que la Paris Games Week s'est achevée mardi soir. Le SELL, Syndicat des Éditeurs de Logiciel de Loisir, organisateur de l'événement, a ainsi pu dignement fêter les très bons chiffres de cette 9ème édition.

Record d'affluence et popularité croissante

Nous étions près de 316 000 visiteurs à nous bousculer Porte de Versailles, une belle augmentation par rapport aux 304 000 de l'an dernier. La Paris Games s'impose toujours comme étant un salon incontournable et gagne en popularité à chaque édition, la preuve avec cette infographie dévoilée peu après la clôture de l'événement :

Paris Games Week 2018 : L'heure du bilan
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Les 188 exposants venus du monde entier ont dû se départager les 80 000 m² qu'offre Paris Expo. Entre les compétitions, les animations et les rencontres avec les professionnels du milieu, les bornes de jeux n'étaient clairement pas l'unique attraction du salon.

Voici ce qu'a déclaré Julie Chalmette, Présidente du SELL : « Cet engouement pour la Paris Games Week est le reflet du formidable dynamisme de tout un secteur porté par des talents qui innovent et se renouvellent sans cesse, et par des communautés de passionnés toujours plus engagées. Nous sommes fiers d'avoir réussi tous ensemble ce pari : célébrer dans la bonne humeur et la convivialité la culture vidéoludique en regroupant pendant 5 jours tous ceux qui font battre le cœur du jeu vidéo. »

Beaucoup de jeux, mais peu d'exclusivités

S'agissant du dernier rendez-vous de l'année pour les fans de jeux vidéo, la Paris Games Week souffre un peu de cette période particulièrement dense en sorties. Bien qu'il se déroule en pleine période de Halloween, le salon sent déjà le sapin.

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Ainsi, la très grosse majorité des jeux présentés étaient des nouveautés plus ou moins récentes. Ainsi une mission d'Assassin's Creed Odyssey était proposé à un niveau suffisamment avancé pour apprécier le gameplay tout en faisant quelques révélations intrigantes sur l'histoire. Call of Duty Black Ops 4 était évidemment présent pour faire découvrir ses différents modes de jeu en ligne.

Nombre de jeux récents ont ainsi côtoyés les quelques jeux encore attendus d'ici la fin de l'année. Battlefield V, prévu le 20 novembre était à l'essai ou encore Super Smash Bros. Ultimate a montré sa (petite) version démo, la même qu'à l'E3 et à la Gamescom. Les personnages dévoilés depuis cet été, comme Marie d'Animal Crossing, sont réservés à la version finale. Dommage. Rendez-vous donc le 7 décembre prochain.

Seules quelques nouveautés prévues pour 2019 étaient présentes, mais rien de vraiment surprenant, ni inattendu. Comme à l'E3 et à la Gamescom, Square Enix a présenté les mondes d'Hercule et de Toy Story du futur Kingdom Hearts 3 (29 janvier). Le gameplay simple, accessible et spectaculaire, ne nous a pourtant pas totalement convaincu. Son imprécision nous a rendu perplexe et les pouvoirs spéciaux ne sont pas aussi sensationnel qu'escompté. Le jeu final a surement d'autres grosses surprises en stock, donc attendons avant de réellement prendre position. Le sublimissime Ori and the Will of the Wisps nous a quant à lui enchanté. Au delà de ses graphismes féériques et ses animations renversantes, le nouveau système de combat et les nouvelles capacités donnent un rythme bien plus nerveux au titre de Moon Studio. Nous avons hâte d'en découvrir plus.

Les jeux français étaient, pour leur part, particulièrement bien mis en valeur dans un stand qui leur était entièrement dédié, un atout bienvenu pour le salon. On y a retrouvé notamment des jeux très médiatisés, comme l'excellent Life is Strange 2 du réputé studio Dontnod, dont le premier épisode est sorti le 27 septembre, ou encore Call of Cthulu, édité par Focus Interactive et développé par Cyanide Studio que nous avons pu récemment testé. Le streamer de renom Zerator était également présent pour faire découvrir son jeu dWARf en développement depuis 2 ans et demi. Le pari était risqué puisque pour la première fois il allait être confronté à un public qui ne le connait pas forcement. Le jeu très accès compétitif est convaincant et amusant et devrait être disponible en janvier 2019. 11-11 : Memories Retold relate quant à lui des faits de guerre dans un style graphique étonnant semblable à l'idée que l'on se fait de la mémoire.

Notons qu'un nouveau record pour le salon a malgré tout été établi avec pas moins de 205 jeux présentés dont 25 pour le coin Made in France.

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Faites place à l'Esport

Loin des bornes de jeux, à l'espace Esport dans le hall 3, ESWC a organisé des tournois de Quake Champions, Counter Strike: Global Offensive, FIFA 19 et même Clash Royale. Du côté de chez Ubisoft, on a également pu voir des compétitions sur Rainbow Six Siege, mais aussi la Trackmania Pro League ainsi que la Just Dance World Cup 2019. Chacune de ses compétitions voyaient de grands champions participer. L'occasion parfaite de découvrir le monde de l'Esport et la diversité de jeux qu'il propose.

Influenceurs à l'honneur

La scène Youtube et Twitch, la plateforme de streaming de jeux vidéo, étaient également bien représentés. Pas moins de 1011 accréditations ont été accordées aux influenceurs cette année. Il n'était donc pas rare d'en croiser certains au coin d'un stand, prêts à discuter avec leurs fans et à poser pour des selfies. Cette proximité a donné au salon un aspect aussi chaleureux que la communauté qu'il représente.

La Paris Games Week Symphonic

La musique, aspect fondamental du jeu vidéo, fût une fois de plus mis à l'honneur. Les instruments du Yellow Socks Orchestra ont ainsi résonné dans la salle du Dôme de Paris le 27 octobre dernier. L'hommage aux musiques de jeux vidéo rendu par Tommy Tallarico, producteur et animateur du spectacle, montre là encore la diversité des événements que la PGW propose.

Vivement la 10ème

Éditeurs, développeurs, écoles, accessoiristes, associations, cosplayeurs ou encore esportifs ont tous répondu présent pour célébrer et valoriser le 10ème art. La Paris Games Week n'est pas un E3 à la française, bourré de conférences et de révélations, mais plutôt un salon familiale et accessible. Son ambition est d'être un lieu de découverte et de rencontre qui s'adresse autant aux amateurs qu'aux non initiés. Mission accomplie cette année encore.

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