Subnautica, notre test

À notre époque, les jeux en early acess sont incroyablement communs. Ce qui signifie qu'avant la sortie d'un nouveau titre, il a déjà eu le temps d'être développé avec les commentaires d'une communauté active. Les champs de bataille de PlayerUnknown's Battlegrounds et Hello Neighbor en sont deux exemples très récents. Désormais, nous avons également Subnautica, un jeu signé Unknown Worlds publié en 2014. Ce dernier vient de refaire surface et maintenant, nous pouvons littéralement nous plonger dedans.

Contrairement à une grande partie de la communauté de ce jeu, nous y sommes allés à l'aveugle sans avoir d'idées de ce que nous devions y faire. Ces mondes inconnus ont oublié que beaucoup de joueurs pouvaient être dans le même bateau que nous. En effet, la première demi-heure, n'importe quel néophyte risque de patauger et de se gratter la tête en observant autour de lui. Ceux qui ont déjà eu le plaisir d'y jouer, en accès anticipé, se sentiront plutôt comme des poissons dans l'eau.

Pour planter le décor : vous faites partie de l'équipage d'un vaisseau spatial géant, Aurora, qui s'écrase sur une planète extraterrestre. Vous vous réveillez dans votre capsule en feu, et après l'avoir éteint avec un extincteur, vous découvrez que vous avez atterri sur une planète recouverte d'un immense océan, avec de l'eau à perte de vue.

Cependant, comme mentionné au-dessus, vous allez tâtonner au début pour comprendre l'utilité de ce que vos maigres possessions. Au cours de la première heure, les principes du gameplay deviennent un peu plus clair. Pour trouver des ressources, vous allez devoir utiliser un établi pour créer de l'équipement, afin d'explorer plus en profondeur : trouvez de nouvelles ressources, et ainsi de suite.

Bien évidemment, comme les jeux de sandbox de ce genre, vous commencez avec des outils de mauvaises qualités pour tout, fais de matériaux communs et nécessitant des améliorations, comme votre réserve d'oxygène. Au fur et à mesure que vous avancez cependant, vous trouverez de plus en plus de schémas et de ressources pour explorer plus loin, et plus profondément. Il est important de noter que tout n'est pas disponible dès le départ, car vous devez découvrir des plans afin de créer de nouveaux objet. Pour cela, il sera nécessaire de scanner des fragments de l'Aurora, échouez au fond de l'océan, comme des véhicules ou de l'équipement.

On ne va pas passer en revue tout ce que vous pouvez débloquer, mais sachez que vous n'allez pas nager très longtemps avant d'obtenir un moteur à propulsion, puis un sous-marin Seamoth. Ce que nous avons le plus apprécié à ce sujet, c'est que vous savez toujours plus ou moins ce que vous devez construire par la suite. Une fois les plans récupérer, il suffit de trouver les composant nécessaire pour créer votre prochaine investissement.

Cette progression est facilitée par les bribes d'histoires qui émergent au long de votre aventure. Comme avec d'autres jeux bac à sable il y a une sorte de fin, Minecraft par exemple avec le Dragon de l'Ender. Mais cependant, l'accent reste sur la survie et l'exploration, les éléments de l'histoire servant simplement de fil conducteur à votre exploration, vers la suite de l'intrigue. Si vous ne l'avez pas compris, votre objectif est d'échapper à cette étrange planète. Peu de temps après votre amerrissage, et après avoir réparé la radio, vous recevrez des messages de survivant, un potentiel secours.

La comparaison avec Minecraft est sans doutes injuste. Alors que nous soutenons que l'histoire prend peu de place face à l'exploration de ce monde, les mystères qu'elle soulève sont particulièrement intéressant. Nous n'allons pas vous gâcher cette expérience, mais dites-vous bien que ce n'est pas aussi facile d'échapper à ce pays des merveilles, aquatique.

Au début du jeu, les paramètres de difficultés changent en fonction de vos préférences. Donc, la survie peut-être aussi stressante que vous le désirez. En Hardcore, par exemple, vous n'avez qu'une seule vie et vous devez gérer la faim, la soif, la santé et n'espérez pas avoir d'alerte quand vos réserves d'oxygène sont à sec. Le mode créatif lui vous permet néanmoins de faire ce que vous voulez sans contrainte, pour les joueurs qui cherchent juste à passer du bon temps, c'est parfaitement adéquat.

Bien sûr, vous n'êtes pas seul sur cette planète humide et sauvage. Il y a beaucoup d'animaux et de plantes qui partagent votre nouvelle environnement. Beaucoup d'entre eux sont dociles, comme les créatures géantes de Reefback et les petits poissons qui vous tournent autour. Mais certains, comme les Stalkers, réagiront agressivement à votre présence. Même certaines plantes vous feront du mal si vous êtes trop près. Méfiez-vous avant de récolter du cuivre, de l'or ou quoique ce soit.

Subnautica semble avoir bénéficié pendant des années de sa phase de early access. Cependant, il y a parfois des accrochages au niveau des graphismes, comme des textures pixelisées. L'exploration sous-marine reste un régal : que ce soit la faible lueur dans les réseaux de grottes ou la lumière du soleil, le jour. Cela dit, c'est loin d'être parfait au niveau des performances, car certaines animations sont douteuses et les FPS chutent parfois à certains moment. Dommage.

En ce qui concerne le système de sandbox, Subnautica est équilibré. Vous êtes toujours en constante évolution. Vous ne tardez pas à vous retrouver au plus profond d'un récit captivant à des centaines de mètres sous le niveau de la mer. C'est un peu intimidant au début, mais c'est une exploration enrichissante dans des profondeurs inconnues, qui est sûre de plaire à tous les types de joueurs.