Un aperçu de The Eternal Cylinder

En une douzaine d'années, le studio Ace Team a eu le temps d'explorer et de développer pas mal de concepts étranges : Rock of Ages combinait Tower defence et course, et son premier projet Zeno Clash était un hybride de FPS et beat'em up. Son prochain titre, intitulé The Eternal Cylindre est un nouvel ovni vidéoludique à mi-chemin entre Spore et Zelda. J'ai eu l'occasion de tester le jeu en amont de sa bêta ouverte (disponible dès maintenant).

Dans The Eternal Cylinder, vous incarnez une adorable race Alien appelée les Trebhum, menacée par un Cylindre géant qui écrase tout ceux qui se trouvent sur son passage. Avec ce Cylindre sur le point de tout détruire, les Trebhum devront explorer le monde généré procéduralement pour l'arrêter. Le scénario est simple mais écrit de manière amusante via un narrateur qui intervient de temps en temps pour apporter du contexte.

Le gameplay est fait pour vous pousser à avancer, le Cylindre arrivant lentement derrière vous et détruisant les lieux où vous étiez. La planète est divisée en zones contenant chacune une tour ancienne. Une fois que vous atteignez cette tour, le Cylindre s'arrête mais dès que vous sortez de la zone en question, il reprend sa course infernale. Chaque zone, ses ennemis, sa topographie et ses ressources sont générés aléatoirement.

Au cours de votre voyage, vous tomberez sur des temples dans lesquels résident les Anciens et c'est à vous de décider si vous voulez tous les compléter ou non. Ces temples agissent de la même façon que les Sanctuaires de Breath of the Wild et contiennent des énigmes ou des épreuves de plateforme. Sans être trop compliquées, elles permettent d'ajouter des mécaniques supplémentaires et forcent à faire muter les Trebhum d'une certaine façon pour les finir.

Le Cylindre n'est pas la seule menace puisque le jeu propose des composantes de survie. Il faudra rester hydraté et nourrit sans oublier de surveiller les dangers environnementaux (par exemple la température élevée dans un désert). Chose importante, nourrir un Trebhum remplira la jauge de toute votre petite troupe, cependant, les niveaux de faim et de soif baissent rapidement. Au final cette mécanique est plus fastidieuse qu'autre chose et distrait de l'objectif principal.

La planète des Trebhum est aussi peuplée par des créatures extra-terrestres qui font tout leur possible pour vous nuire. L'un des prédateurs que nous avons rencontré est grossièrement des dents sur une paire de jambe ou bien une sorte d'éléphant crachant de l'acide. Les designs de ces bêtes sont vraiment fantastiques mais les plus énormes obstruent un peu trop le reste de l'écran, menant à quelques morts pas méritées. Heureusement, la mort n'est pas très grave dans The Last Cylinder puisque vous pouvez réapparaitre directement au checkpoint précédent.

La mécanique la plus intéressante du jeu est probablement la mutation de vos Trebhums. En consommant un item, ils changeront d'apparence et gagneront des capacités. Chaque individu peut muter différemment au sein de votre équipée afin de créer un groupe équilibré composé d'unités d'exploration, de plateforme ou de combat. A titre d'exemple, une mutation permet à un Trebhum de devenir fluorescent pour briller dans le noir, une autre le transforme en ballon, lui permettant de voler. Il y une cinquantaine de mutations du genre et elles sont toutes amusantes et intéressantes.

J'ai hâte de voir ce que The Eternal Cylinder nous proposera lorsqu'il sera fini. Son approche innovante mélangeant survie, énigmes et mutations à la Spore crée une profondeur unique. Cependant, la caméra est parfois un peu capricieuse et les mécaniques de survie (nourriture, soif, etc) sont légèrement fastidieuses. Pourtant, ces défauts ne m'empêchent pas d'attendre avec impatience sa sortie prévue pour cette année.